Voilà, j’arrive à la fin de mon séjour à Dubai. Encore  un jour et je m’envole pour Kuala Lumpur.

Le festival est fini et je mets ma casquette de touriste. Au programme, The Jumeirah Palm avec l’Hotel Atlantis, qui parait-il est une copie d’un hotel aux Bahamas mais en plus grand. L’hotel se trouve au sommet de la palme et y sont liés un centre aquatique, un aquarium et parc pour nager avec les dauphins et l’hotel en soi. Malheureusement, pas possible de prendre de la hauteur pour voir le palmier. Retour en monorail, vue sur les villas et quelques palges. On devine bien les bras du palmier.

Puis taxi pour le Souk Madinat Jumeirah. De là, on a une belle vue sur la tour Burj Al Arab, car on ne peut pas y entrer à moins d’être client de l’hotel. La Souk ressemble à un musée, très joli et tout propret, avec des magasins et des restaurants et un joli reseau de canaux. Idéal pour se poser et manger un morce au bord de l’eau.

Pour ma part, je retourne à l’hotel où on va venir me chercher pour mon excursion dans le desert. Eh oui, ca y est je vais dormir une nuit dans le désert sous une tente bédouine, je me réjouis et ceux qui étaient à Mayotte avec moi, en ont entendu parlé. Bon avant cela, il y aura la partie touristique avec  passage dans les dunes, promenade en chameaux et possibilité de sandboarding, souper et danse du ventre. Mais ensuite….

Bon, ben bof. Me voilà de retour de mon excursion plus que touristique avec une promenade en chameau de 5 mètres, plus de sandboarding car il faisait déjà nuit et und danseuse du ventre russe!!!!! Et une nuit par-dessus cela horrible. Par chance, il y a aussi quelques bons côtés: des superbes paysages de sable, un bon repas partagé avec un couple turc qui m’a gentiment invité à leur table et des gazelles au lever de soleil un peu plus loin dans le sable.

J’ai maintenant changé de quartier et d’hotel. Ce dernier, il y a quelques années devaient être au top.  Le quartier de Deira était le quartier chic de l’époque avant que Dubai se developpe vers le sud, m’a-t-on dit.Maintenant, l’hotel a pris un coup de vieux. Il a toujours ses quatres étoiles mais elles sont bien palottes. De plus, comme je me suis trompée de nom d’hotel, j’ai d’abords essayé de faire mon check in dans un autre 4*, je n’avais qu’à attendre que l’hotesse amène mon passeport à la récéption pendant qu’on m’amenait une serviette froide et un petit coktail maison. Malheureusement, ils n’ont jamais trouvé mon nom sur leur liste de reservation… et pour cause, j’étais pas dans le bon hotel. Oups!

Partie à pied de l’hotel, je me dirige à vue d’oeil vers le souk aux épices et le souk d’or. Voilà mon programme de l’après-midi. Ici, c’est différent, je sens que je me rapproche d’une ville moins luxueuse. Il y a toujours des shopping mall, mais plus petits,il y a aussi des souks et des ruelles. J’ai plus l’impression de me retrouver dans un monde arabe, avec ses rues et ses ambiances. J’arrive finalement à trouver le souk d’or. Des vitrines les plus scintillantes les unes que les autres, certaines boutiques sont vides, dans d’autres il y a foule, et je me demande qui sont ces personnes qui font leur achat ici. Il y a des jolies pièces, un travail d’artisanat impressionnant derrière certaines. Partout il y a des gardes. Par curiosité, je demande le prix d’un bracelet. Je découvre que celui-ci se calcule au poid, qualité de l’or et temps de travail. A côté des boutiques d’orfèvres, il y a celles de pashmina et autres. On te propose de rentrer jeter un coup d’oeil, on te demande d’où tu viens…. voilà comment je connais les souks. D’ailleurs un vendeur s’est même enervé contre moi car je n’avais mais aucune envie d’aller voir sa boutique. Dans cette partie plus touristique, j’ai croisé pas mal de russes, d’indiens et je me faisais la reflexion que je n’avais pas croisé beaucoup de touristes francais.

Je suis maintenant dans une petite ruelle du souk aux épices, j’essaye de profiter des beaux étalages mais me fait sans cesse interpeler. Je fais la sourde oreille quand tout à coup, j’entends un vendeur parler en français à des touristes. Par curiosité, je me retourne et vois une famille, les parents et deux gamins… mais je connais cette tête toute frisée.. eh oui, c’est un de mes élèves avec sa famille.

Au retour je longe les quais. Des bateaux en bois sont amarés, des tas de marchandises sur les bords, des cartons, des pneus, des sofas, des sacs. Et on charge ou on décharge. Je distingue surtout des pakistanais, indiens et quelques africains. J’aime bien cette ambiance avec en plus la luminosité de fin de journée. Je retiens plusieurs scènes de vie de ce bout de balade. Les personnes accroupies sur le bateau à boire du café, assis à l’arrière en train de fumer la shisha, sur les bancs sur les quais à papoter avec les autres marins et au milieu de tout ça des tas de marchandises.

Le soir je prends pour la première fois le métro. Comme je l’ai déjà constaté à un autre moment, il y a le guichet d’information, des personnes qui patrouillent en uniforme et qui viennent avec toi à l’automate pour que tu puisses retirer ton billet. Génial, comme servie, mais à qui sert la machine? Je retourne au Dubai Mall car la dernière fois, je n’avais pas vu la patinoire. Il est 22h, les magasins sont ouverts, il y a du monde et j’apprends que ce jour-là le magasin est ouvert 24heures non stop. Je me balade, le mall ressemble presque à un aéroport avec ses panneaux de direction, et je fais des photos. Eh oui, cela doit être un de mes premiers voyages où je photographie des centres commerciaux. Je profite de voir encore une fois le show des fontaines puis en route pour une petite sortie salsa assez sympathique.